Lors de son existence, le “ Clos de la Lombarde ” a vu  s’installer divers établissements artisanaux dont les  vestiges ont été retrouvés lors des fouilles.  Il s’agissait d’un établissement préparant, traitant ou nettoyant les textiles. Ses vestiges se situent à l’extrémité nord – ouest de la voie C. Il date du IIIe  siècle après J.- C.  A ce moment la Maison à Portiques voisine avait déjà été abandonnée. Deux bassins, de 3,50 m3 chacun, avaient été creusés sur l’emprise de la voie C.  Ils sont enduits d’un mortier en tuileau et présentent des bourrelets d’étanchéité. Les égouts d’évacuation des eaux usées sont  très corrodés, conséquence de  l’utilisation par les foulons de liquides très acides comme l’urine. Ces égouts se jetaient dans le collecteur principal de la rue C. Bassin Au sud–est de l’îlot, six bassins, soigneusement pavés d’un opus spicatum fait de briques, enduits d’un mortier étanche et présentant des bourrelets d’étanchéité, ont été retrouvés. Une importante couche de coquilles d’huître et de pectens était découverte au nord-est de la ville. Ces éléments font penser que cet établissement pouvait avoir été une fabrique de garum identique à celle retrouvée sur le site archéologique d’Ampurias en Catalogne. Cet établissement a cessé de fonctionner à la fin du Ie siècle après J.C. Vue générale Le puits Un des six bassins Opus spicatum