Deux personnages grandeur nature s’y tiennent : - une victoire ailée brandissant un bouclier   - un génie tenant à la main droite une patère et portant sur son bras gauche  une corne d’abondance. A droite, un édicule abrite un soldat romain s’appuyant sur sa lance.  Un buste d’Apollon lauré, protecteur de l’Empereur, domine la scène.  Un personnage pouvant être identifié comme étant un magistrat complètait le  tableau à gauche. L’ensemble peut être considéré comme étant une manifestation du culte  impérial, représentation exceptionnelle dans un habitat privé.   Le décor de la voûte était fait d’une plate-bande avec faux caissons et portraits de divinités dont celui d’un Dioscure. D’autres scènes nous sont parvenues : Amours chasseurs, Léda et le cygne, nymphe et satyre, centaure, allégories... Ce triclinium a livré un décor exceptionnel. La partie basse du décor mural était de faux marbres peints, en partie cachée par les lits des convives. Au-dessus se dressait une architecture en trompe-l’oeil constituée de colonnes aux chapiteaux corinthiens et couronnée par une tenture verte.