Il s’agit probablement d’un viridarium à portiques,
terrasse avec jardin d’agrément et de repos orné de
plantes rares et d’éléments décoratifs.
Dans l’axe du jardin se dresse le puits dont la
margelle est taillée dans un seul bloc de pierre.
Le jardin mesure 14 mètres sur 9.
Deux bassins juxtaposés, l’un circulaire de 3 m
de diamètre et de 0,70 m de profondeur, l’autre
rectangulaire de 3,10 m sur 2,30 m,
agrémentaient ce jardin. Leurs fonds consistent
en un assemblage de briquettes en opus
spicatum.
Dans son état actuel, le jardin est traversé
dans le sens nord – sud par les fondations du
mur ouest de la basilique paléochrétienne qui
en brise la perspective.
Il était entouré sur ses quatre faces de portiques de largeurs inégales.
Le stylobate, dont ne subsiste qu’une
partie du côté sud, supportait seize
colonnes donnant trois entre-
colonnement sur les petits côtés et cinq
sur les grands. Un caniveau destiné à
recueillir l’eau de pluie s’écoulait dans
une canalisation reliée au grand
collecteur de la rue C.
Cinq tronçons de colonnes en grés,
provenant d’une maison gallo-romaine de la
rue Calixte Camelle à NARBONNE,
aujourd’hui disparue, ont été érigés et
évoquent les portiques.
Ce péristyle rectangulaire d’une superficie totale de 180 m² mesure 22,5 m dans le sens nord-ouest -
sud-est et 13,6 m dans le sens nord-est – sud-ouest. Le promenoir exposé au sud est le plus
spacieux. Le sol du péristyle était recouvert d’une mosaïque noire et bandes blanches.
La villa Conimbriga au
Portugal, la maison des
Vetti à Pompeï
présentent des jardins à
portiques semblables à
celui de cette domus de
Narbo Martius.
Piédestal qui porte des colonnes
Péristyle : lieu environné intérieurement de colonnes